
Nous vous l’avions annoncé le 17 mars dernier, le patron de la compagnie aérienne irlandaise avait déclaré que son conseil d’administration avait décidé de créer une compagnie aérienne low-cost entre l’Europe et les Etats-Unis, avec des prix qui s’annonçaient fracassants. Michael O’Leary avait annoncé un tarif de 10 £, soit 14 euros pour un aller-simple entre Londres et New York. Il avait même avancé un échéancier : les premiers vols devaient décoller d’ici 4 à 5 ans.
Oui mais voilà… C’était sans compter sans un petit grain de sable dans la machine : dans un communiqué de quelques lignes, le conseil d’administration de la compagnie annonce « qu’il n’a jamais considéré ou approuvé une telle décision et qu’il n’a pas l’intention de s’y intéresser ». Le projet de la low-cost transatlantique n’est donc pas à l’ordre du jour…
« On a foiré »
Interviewé par le New York Times, Michael O’Leary se dit « surpris » du buzz qu’il a lui-même créé. Et, finalement, le PDG de Ryanair reconnaît que le conseil d’administration n’a effectivement jamais ratifié le projet et qu’il y a eu une erreur de communication. « On a foiré », lâche Michael O’Leary, qui accuse aussi la Saint-Patrick, qui aurait visiblement ralenti la communication dans l’entreprise… Le patron de Ryanair sort les rames !
Est-ce la fin d’une low cost entre l’Europe et New York ? Si Ryanair jette l’éponge, d’autres compagnies gardent ce projet, ou vieux rêve, dans un coin de leur tête, sur le modèle d’Air Asia qui avait expérimenté furtivement des vols low-cost entre Paris et Kuala Lumpur. Reste à savoir qui décollera le premier…