3 questions sur le ramassage des ordures à New York

1/ Comment est organisé le ramassage des ordures à New York ?

• A toute heure du jour ou de la nuit, vous croiserez des éboueurs en action dans les rues de New York. Le New York City Department of Sanitation, en charge de la propreté de New York, est tout simplement le plus grand service de propreté au monde. Il emploie près de 10 000 employés et compte plus de 2100 camions.
• Les équipes se partagent chaque jour les 10 000 km de rues et d’avenues de New York. Et, chaque jour, plus de 10 500 tonnes d’ordures et 1760 tonnes de déchets recyclables sont collectés. Un record !
• En pratique, les New-Yorkais ont chacun un jour de collecte imposé. Ils doivent déposer leurs ordures sur le trottoir le jour précédent le jour de la collecte, entre 16h et minuit. C’est pourquoi vous verrez des montagnes d’ordures qui s’amoncellent, notamment dans Midtown, en attendant la collecte.

2/ Pourquoi les camions poubelles ont deux volants ?

• Si vous êtes observateur, vous constaterez que la plupart des camions de collecte sont munis de deux volants. Non, il n’y a pas deux chauffeurs en même temps ! 🙂
• En fait, le chauffeur s’installe normalement à gauche pour conduire le camion d’un point à l’autre de la ville. Et, une fois que la collecte commence, à un rythme plus lent, il peut s’installer à droite pour suivre au mieux la bordure du trottoir, kerbside en anglais.
• Ce second poste de conduite est également bien plus pratique pour utiliser le bras articulé qui collecte les bennes ou les containers à verres.

3/ Combien gagnent les éboueurs de New York ?

• Le salaire minimum d’un éboueur à New York s’élève à 33 746 $ par an. Au bout de 6 mois, ce salaire passe à 36 607 $ par an. Un salaire très faible pour vivre à New York…
• Au bout de 5 ans et demi de service, le salaire est toutefois largement augmenté puisqu’il atteint 69 339 $ par an. De quoi motiver les éboueurs à rester et attirer nombre de candidats !
• Les éboueurs sont d’ailleurs particulièrement estimés à New York. En 1996, la ville de New York leur a même rendu hommage en rebaptisant une portion de Worth Street « Avenue of the Strongest », l’avenue des hommes forts.