L’étonnant secret des lampadaires de Central Park

Les 1600 lampadaires de Central Park ne sont pas uniquement là pour la lumière. Ils peuvent aussi vous rendre un précieux service si vous êtes perdu(e) dans le parc.

1600 lampadaires disséminés dans Central Park

  • Avec ses 341 hectares, soit 4 km de long sur 800 mètres de large, Central Park s’impose comme le plus grand parc de Manhattan ! Un immense rectangle de verdure vallonné dans lequel vous finirez certainement par vous perdre… Mais pas de panique !
    Si vous ne savez plus où vous êtes et que vous n’avez pas de carte, voici une solution originale pour retrouver immédiatement le droit chemin : approchez-vous d’un lampadaire. Les 1600 lampadaires du parc arborent en effet chacun un code étrange inscrit à la base du poteau.
  • Ce numéro a priori incompréhensible fonctionne en fait comme un véritable GPS : les deux ou trois premiers chiffres indiquent le numéro de la rue la plus proche, par exemple 83 pour la 83rd Street ou 104 pour le 104th Street. Vous pouvez alors savoir à quel niveau vous vous situez dans Manhattan et, surtout, savoir si vous marchez vers la sortie Nord, qui se trouve au niveau de la 110th Street ou vers la sortie Sud, au niveau de la 59th Street.
  • Les numéros suivants signalent quant à eux si vous vous trouvez plus proche de l’East Side ou plus proche du West Side : les nombres pairs indiquent le côté est de Manhattan alors que les nombres impairs désignent le côté ouest. Exemple avec le n°6136 en photo ci-dessus : vous n’êtes pas très loin de la 61st Street, dans l’Upper East Side.

Qui a imaginé ce code secret ?

  • Pour l’anecdote, les lampadaires de Central Park et le système de codes ont été imaginés en 1907 par Harry Bacon, un architecte américain. Ce nom ne vous dit rien ? Sachez que c’est aussi lui qui est l’auteur du grandiose Lincoln Memorial à Washington. Vous allez désormais pouvoir arpenter Central Park sans jamais vous sentir perdu(e) !
Didier Forray
Journaliste spécialiste du tourisme, j'ai fondé le site CNEWYORK en 1999 et je suis aussi l'auteur du guide de référence DESTINATION NEW YORK.

1 COMMENTAIRE

  1. Julien DEMEURE

    Merci pour cette anecdote (qui ne l’est pas tant que cela quand on en a besoin) !

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